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Traces

Mains qui tâtonnent d’une naïve insolence

Autant plus avides que figées

Par les chaines de l’approbation

Mais l’émergence de ces nouvelles audaces

Volée aux doutes de ma légitimité

Apportent la danse, la transe, la cadence

Telle l’ivresse à un animal égaré et tant assoiffé

 

Ces traces me conduisent jusqu’aux ancêtres

Et dans le labyrinthe de leurs rides

Tel un chemin de braises parsemées

Je cherche à dévoiler leur impunité

Regards secrets et vides

Dérobés au silence de l’indifférence

 

Puis le chemin me conduit au paysage

Dessine le nuage, le vent, la racine et le tronc

Immuables et sans plainte 

Aux ravages du temps

Ils me bercent de leur son

Qui ne porte ni ne se réclame d’un nom

 

Les traces s’affinent enfin

L’instant se dévoile

Bien que parfois seulement

Sans empressement

Seul le geste, la sensation, une exquise vibration

Les espaces contemplent l’apaisement

Du nouveau cheminement…

S.Mongodi

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